Dans la lignée des dernières rentrées littéraires du Tripode, 24 fois la vérité est un roman ouvert et foisonnant. Ce cinquième texte de Raphaël Meltz, celui de la maturité, livre le destin d'un caméraman au XXe siècle. Et c'est " la vie. Une fois encore. La vie. Rien que la vie. " Un regard vif, des émotions justes, une couverture frappante : encore une découverte du Tripode. Il y a Gabriel, un opérateur de cinéma qui a parcouru le vingtième siècle l'œil rivé derrière sa caméra : de l'enterrement de Sarah Bernhardt au tournage du Mépris , du défilé de la paix de 1919 au 11 septembre 2001, il aura été le témoin muet d'un monde chaotique, et de certains de ses vertiges. Il y a Adrien, son petit-fils, qui est journaliste spécialisé dans les choses numériques qui envahissent désormais nos vies. Et il y a le roman qu'Adrien a décidé d'écrire sur son grand-père.
En vingt-quatre chapitres, raconter une vie. Vingt-quatre chapitres comme les vingt-quatre images qui font chaque seconde d'un film. Vingt-quatre chapitres pour tenter de saisir la vérité : que reste-t-il de ce qui n'est plus là ? Que connaît-on de ce qu'on a vu sans le vivre ? Que faire, aujourd'hui, de tant d'images ?