Jean-Philippe Blondel

On rit. C’est étonnant parce que, pris séparément, aucun d’entre eux ne pensait que la situation les pousserait à l’hilarité – or, de façon tout à fait inattendue, ils font contre mauvaise fortune bon cœur et les voilà qui s’esclaffent et qui se mettent à papoter, retrouvant les réflexes de cour de récréation, mais avec cet air de liberté unique qu’apporte avec lui l’Arbalète filant vers Paris.1975. Tandis que le pays subit les effets du premier choc pétrolier, que les femmes revendiquent leurs droits et que la mixité s’impose dans les cours de récréation, rien ne semble devoir troubler le quotidien des familles d’instituteurs du groupe scolaire Denis-Diderot. À moins que le train du changement ne s’engouffre tout à coup dans les classes et les corps et ne redessine les frontières d’un monde très différent.

"Art, love and longing, the French way. Blondel’s book ... is the genuine an emotionally taut portrayal of late-in-life, post-marriage drift." ― The New York Times Book Review A French teacher on the verge of retirement is invited to a glittering opening that showcases the artwork of his former student, who has since become a celebrated painter. This unexpected encounter leads to the older man posing for his portrait. Possibly in the nude. Such personal exposure at close range entails a strange and troubling pact between artist and sitter that prompts both to reevaluate their lives. Blondel, author of the hugely popular novel The 6:41 to Paris , evokes an intimacy of dangerous intensity in a tale marked by profound nostalgia and a reckoning with the past that allows its two characters to move ahead into the future.