In the tradition of The Alienist and A Love Story, a decadently macabre, dark and twisty gothic debut set in 19th century Scotland – when real-life serial killers Burke and Hare terrorized the streets of Edinburgh – as a young medical student is lured into the illicit underworld of body snatching. Historical fiction, true crime, and dark academia intertwine in a harrowing tale of murder, greed, and the grisly origins of modern medicine for readers of Lydia Kang, ML Rio, Sarah Perry, and C.E. McGill. Edinburgh, Scotland, 1828. Naïve but determined James Willoughby has abandoned his posh, sheltered life at Oxford to pursue a lifelong dream of studying surgery in Edinburgh. A shining beacon of medical discovery in the age of New Enlightenment, the city’s university offers everything James desires—except the chance to work on a human cadaver. For that, he needs to join one of the private schools in Surgeon’s Square, at a cost he cannot afford. In desperation, he strikes a deal with Aneurin “Nye” MacKinnon, a dashing young dissectionist with an artist’s eye for anatomy and a reckless passion for knowledge. Nye promises to help him gain the surgical experience he craves—but it doesn’t take long for James to realize he’s made a devil’s bargain . . .   Nye is a body snatcher. And James has unwittingly become his accomplice. Intoxicated by Nye and his noble mission, James rapidly descends into the underground ranks of the Resurrectionists—the body snatchers infamous for stealing fresh corpses from churchyards to be used as anatomical specimens. Before he knows it, James is caught up in a life-or-death scheme as rival gangs of snatchers compete in a morbid race for power and prestige. James and Nye soon find themselves in the crosshairs of a shady pair of unscrupulous opportunists known as Burke and Hare, who are dead set on cornering the market, no matter the cost. These unsavory characters will do anything to beat the competition for bodies. Even if it’s cold-blooded murder . . . Exquisitely macabre and delightfully entertaining, The Resurrectionist combines fact and fiction in a rollicking tale of the risks and rewards of scientific pursuit, the passions of its boldest pioneers, and the anatomy of human desire.  

First published in 2000, Dipesh Chakrabarty's influential Provincializing Europe addresses the mythical figure of Europe that is often taken to be the original site of modernity in many histories of capitalist transition in non-Western countries. This imaginary Europe, Dipesh Chakrabarty argues, is built into the social sciences. The very idea of historicizing carries with it some peculiarly European assumptions about disenchanted space, secular time, and sovereignty. Measured against such mythical standards, capitalist transition in the third world has often seemed either incomplete or lacking. Provincializing Europe proposes that every case of transition to capitalism is a case of translation as well--a translation of existing worlds and their thought--categories into the categories and self-understandings of capitalist modernity. Now featuring a new preface in which Chakrabarty responds to his critics, this book globalizes European thought by exploring how it may be renewed both for and from the margins.

Les discours coloniaux français sur les pratiques langagières en Afrique procèdent de l’idée selon laquelle la langue devrait servir l’unification d’un État-nation, considéré comme le seul modèle de société moderne. Ces discours s’articulent autour de deux injonctions. La première commande l’évincement des langues africaines au profit de la langue coloniale. La seconde fait de la notion-même de « langue » un objet de valorisation sociale; elle se traduit par une tentative de standardisation des langues africaines et l’instauration de l’école de type européen comme seul moyen d’instruction, de culture et d’élévation sociale. Mais cette politique coloniale a fait l’objet de fortes résistances. La plupart des pays colonisés par la France n’ont jamais abandonné la multitude d’autres langues qu’ils pratiquaient. Et à la différence de ce qui s’est passé en France métropolitaine, ils n’ont jamais cessé d’appréhender le langage comme une élaboration intrinsèquement hétérogène de pratiques langagières placée sous le signe de la création, de l’inventivité et du plaisir du jeu avec les mots.Pour Cécile Canut, saisir un tel mouvement implique de penser autrement notre rapport au langage, en renonçant à se demander si les gens parlent conformément à des normes pour chercher à comprendre ce qu’ils font quand ils parlent. Son étude des pratiques langagières et des imaginaires linguistiques d’Afrique de l’Ouest invite à provincialiser non pas seulement la langue française mais la notion même de « langue », la « langue standard » imposée comme modèle d’une supposée modernité. Car provincialiser la langue, c’est retrouver la parole, le dialogue et la vie du langage.

Après Mamamélis : manuel de gynécologie naturopathique à l’usage des femmes, best-seller des éditions (250 000 exemplaire vendus, 7 traductions), La ménopause, réflexions et alternatives aux hormones de substitution et La sexualité des femmes, racontée aux jeunes et aux moins jeunes, le moment est venu de partager également l’histoire du mouvement femmes et santé, du self-help. Ce mouvement pour la réappropriation du corps, né du Mouvement de libération des femmes, a permis une véritable révolution. La pratique de l’auto-examen a fait le tour du monde, soutenu les luttes pour le droit à l’avortement, l’accès à la contraception et facilité, pour les femmes, une nouvelle relation au corps, à la maladie et au processus de guérison Cette pratique est toujours d’actualité et se réalise dans nos pays mais également dans d’autres parties du monde. Découvrez le mouvement self-help raconté à travers le parcours engagé d’une naturopathe militante à considérer comme une sorcière des temps modernes.

Le monde qui nous entoure est tout entier obsédé par l'imaginaire du couple hétérosexuel. Les contes de l'enfance, les magazines des adultes, le cinéma et la télévision, la publicité et les chansons populaires, tout célèbre à l'envi le couple de l'homme et de la femme. C'est un empire invisible, la nature la plus "naturelle". Or, Louis-Georges Tin montre que les sociétés humaines n'ont pas toujours accordé au couple homme-femme cette place éminente dans les représentations culturelles. En Occident, cet état de fait n'a commencé qu'à partir du XIIe siècle, avec le développement de l'amour courtois ; et les groupes dominants, le clergé, la noblesse, puis le corps médical, n'ont cessé de développer des stratégies de résistance pour s'y opposer. Avant de devenir la norme, le couple homme-femme a donc été très longtemps contesté... En définitive, l'auteur nous invite à accomplir une véritable révolution : sortir l'hétérosexualité de l'ordre de la Nature" et la faire entrer dans l'ordre du Temps", c'est-à-dire dans l'Histoire. Une histoire de l'hétérosexualité ! A côté de l'histoire des femmes et de l'histoire de la sexualité, Louis-Georges Tin propose ainsi à la recherche universitaire un champ nouveau... Heterosexuality is celebrated--in film and television, in pop songs and opera, in literature and on greeting cards--and at the same time taken for granted. It is the cultural and sexual norm by default. And yet, as Louis-Georges Tin shows in "The Invention of Heterosexual Culture," in premodern Europe heterosexuality was perceived as an alternative culture. The practice of heterosexuality may have been standard, but the symbolic primacy of the heterosexual couple was not. Tin maps the emergence of heterosexual culture in Western Europe and the significant resistance to it from feudal lords, church fathers, and the medical profession. Tin writes that before the phenomenon of "courtly love" in the early twelfth century, the man-woman pairing had not been deemed a subject worthy of more than passing interest. As heterosexuality became a recurrent theme in art and literature, the nobility came to view it as a disruption of the feudal chivalric ethos of virility and male bonding. If feudal lords objected to the "hetero" in heterosexuality and what they saw as the associated dangers of weakness and effeminacy, the church took issue with the "sexuality," which threatened the Christian ethos of renunciation and divine love. Finally, the medical profession cast heterosexuality as pathology, warning of an epidemic of "lovesickness." Noting that the discourse of heterosexuality does not belong to heterosexuals alone, Tin offers a groundbreaking history that reasserts the cultural identity of heterosexuality.